NB : chers lecteurs,
A la suite d'une première faute d'une grande naïveté, laisser mon appareil-photo sans surveillance pendant cinq minutes, et d'une autre due à un stupide excès de confiance, n'avoir pas copié la carte mémoire depuis des mois, j'ai perdu l'engin et surtout de très nombreuses photos. Celles présentées ici ne sont que des pâles illustrations des endroits où je me suis rendu. Les insultes sont les bienvenues.
Puisque je sors d'un programme chargé en Ethiopie et que celui que je me réserve en Tanzanie est au moins aussi excitant, je décide de ne pas m'attarder au Kenya, en proie à des troubles de diverses natures. Ainsi, je traverse rapidement le pays du Nord au Sud-Ouest en effectuant des trajets raisonnables et de courtes haltes. Néanmoins, je prolonge mon séjour à Nairobi, capitale frénétique, du fait de la rencontre d'une jeune femme d'une incroyable gentillesse. Aussi, avant de franchir la frontière, je ne peux pas manquer de partir à la découverte de la vie sauvage lors d'un éblouissant safari.
On peut simplifier la géographie du Kenya, 580 000 km2, par deux lignes perpendiculaires. La première, l'équateur, est virtuelle : au Nord, le climat est généralement désertique, tandis que le Sud est doté de pluies abondantes, dues à l'influence de l'Océan Indien, qui borde le pays sur plus de cinq cents kilomètres. La seconde ligne, on ne peut plus concrète celle-là, puisqu'il s'agit du grand rift, imprime un fort relief du Nord au Sud. Deux grands lacs occupent ses failles, le Turkana et ses deux cent cinquante kilomètres de long, et surtout le gigantesque lac Victoria, partagé avec l'Ouganda et la Tanzanie, océan d'eau douce plus vaste que l'Irlande. Au centre le Mont Kenya, ancien volcan, irrigue les hauts plateaux forcement plus tempérés.
Comme souvent sur le continent, et même si la région est considérée comme le berceau de l'humanité, l'histoire connue du Kenya débute par sa colonisation. Ce sont d'abord les Arabes et les Perses qui investissent la côte dès le VIIIe siècle. Bien plus tard, a la fin du XVIIe siècle, les troupes du sultanat d'Oman chassent les Portugais arrivés presque deux cents ans plus tôt. Puis les Allemands sont les premiers étrangers à s'imposer à l'intérieur des terres avant de céder leur protectorat aux Britanniques fin XIXe. Confrontés à une rébellion de plus en plus virulente, ils accordent l'indépendance au Kenya en décembre 1963. L'emblématique Jomo Kenyatta reste président pendant quatorze ans, suivi à sa mort par son vice-président, Daniel Arap Moi, qui s'accroche sans scrupule au pouvoir jusqu'en 2002. Pendant ce temps, la nation devient un modèle de développement et de stabilité pour ses voisins, tandis que la culture anglo-saxonne s'impose.
L'actuel président Mwai Kibaki remporte largement le premier scrutin plus ou moins démocratique. Mais sa réélection d'un cheveu, très controversée, en 2007, enflamme le pays pendant des mois, faisant plus d'un millier de victimes, jusqu'au partage du pouvoir entre les deux prétendants. En sachant que la transition s'achève dans quelques mois après des présidentielles sous hautes tensions ; en ajoutant les opérations militaires en Somalie et les représailles d'Al-Shabaab sous la forme d'attentats à la grenade ; et en oubliant pas les conflits inter-ethniques dans les régions septentrionales, on comprend que la patrie est aujourd'hui dans l'expectative.
En outre, malgré d'énormes disparités, la structure économique ressemble à celle d'un pays développé. L'agriculture n'emploie qu'un cinquième de la population active, et l'autosuffisance alimentaire est assurée depuis longtemps. Les ressources minérales sont quasi-inexistantes et la production énergétique se borne à l'hydroélectricité. Le secteur industriel reste faible, alors que les services utilisent les deux tiers de la main-d'oeuvre, pour une part équivalente du PIB.
Très largement chrétiens, protestants ou catholiques, les quarante millions de kényans se repartissent en quarante ethnies, dont certaines conservent encore leur identité. Mais les différences culturelles s'observent surtout entre les citadins et les ruraux. Dans les campagnes, on vit encore dans de petites huttes en terre, sans eau ni électricité, on porte l'habit traditionnel, on travaille la terre ou on élève du bétail. A la ville, on habite plutôt de grands ensembles de béton, on s'habille en costume ou tailleur saillant, on prend le bus pour aller au bureau. Quant au système éducatif, il semble efficace et la majorité des gens est trilingue : ils parlent indifféremment l'anglais et le swahili, la langue véhiculaire d'Afrique de l'Est, mais les plus jeunes maitrisent de moins en moins le dialecte du village.
Quand je rentre au Kenya, j'ai l'espoir de voyager sur de bonnes routes et dans des véhicules confortables. Erreur : pendant sept heures, j'effectue mon premier trajet sur une piste défoncée et sur le toit d'un camion, accroché aux barres d'acier au-dessus d'une vingtaine de vaches, dans la poussière et sous un soleil brûlant. Du haut de mon perchoir, au milieu d'une savane dessèchée, je n'aperçois aucun signe des violences tribales que fuient pourtant des dizaines de milliers de personnes. Délaissé par le gouvernement, le Nord a des airs de western. Ainsi, je ne fais que passer dans de gros villages désordonnés où les bâtiments, tantôt des commerces peints aux couleurs de marques de soda, tantôt des habitations sommaires au toit plat et couvert d'herbes jaunies, sont disséminés au hasard sur la terre ocre. Je fais certainement un piètre cowboy, mais les indiens du coin sont particulièrement impressionnants. Aux habitants habillés de manière ordinaire, se mêlent d'autres indigènes : longilignes, la peau très foncée, ils portent un espèce de pagne coloré en guise de culotte, parfois un autre sur les épaules. Torse nu, ils arborent des bracelets en métal ou plastique aux chevilles, aux poignets et aux bras. Autour du cou, ils portent une large parure de minuscules perles et sur la tête, ils ont la tignasse teintée avec de la terre ou surmontée d'une plume. En plus d'une lame à la ceinture, ils tiennent une longue lance en fer. Dans une boutique où j'achète à boire, je me place entre deux d'entre eux ; la scène paraît surnaturelle.
A Marsabit, où un mystérieux microclimat provoque chaque matin l'apparition d'un épais brouillard, je fais équipe avec un anglais et un austro-pakistanais pour sillonner les vertes collines environnantes. A Isiolo, où la savane est encore clairsemée, je traverse seul des champs de céréales, discutant avec les paysans, puis une rivière où se baignent des gamins, avant de gravir une petite montagne rocheuse en me faufilant avec moult precautions à travers divers épineux. De là-haut, alors que la lumière baisse, je contemple au loin le mont Kenya et ses 5200 mètres. Mais je résiste à l'appel de son sommet blanc ; en effet, j'ai la ferme intention de grimper plus haut encore dans peu de temps.
Enfin correctement installé dans un bon car roulant sur une belle autoroute, j'atteins les interminables banlieues de Nairobi, capitale peuplée par peut-être quatre millions d'habitants, et réputée pour être l'une des cités les plus animées de toute l'Afrique. Tout autour, des centaines de grands bâtiments se dressent : les parpaings restent apparents, mais les squelettes de béton armé sont peints de couleurs vives, des tuiles recouvrent les toits. Plus loin, nous longeons de misérables bidonvilles de terre et de tôle rouillée, puis nous stoppons au beau milieu d'un carrefour d'un faubourg très gris et très sale, où s'active une foule dense. Je parviens à dénicher un bus urbain qui me dépose dans l'excitant centre-ville : une forêt de gratte-ciels, neufs ou bien entretenus, des publicités géantes, des rues et des trottoirs propres et bien organisés, des feux aux carrefours, des espaces verts soignés, et une masse de gens disciplinés, habillés à la dernière mode occidentale, costume de ville ou streetwear ; un petit New York à la sauce swahilie. Dans un parc où je retrouve mes esprits, je donne rendez-vous à Lynette, à qui j'ai demandé l'hospitalité sur internet. Ma nouvelle hôte, vingt-deux ans, s'avère être une fille pétillante, danseuse professionnelle de surcroit. Grâce à son métier, elle a pu voyager plusieurs fois en Europe, mais en ce moment, elle gagne sa vie dans un cabaret des quartiers chics en se produisant trois nuits par semaine. Le soir-même, c'est avec son frère Arnold que j'arpente le centre. D'un bon restaurant a une démonstration de breakdance, je découvre une métropole africaine trépidante au parfum anglo-saxon. Les rues animées sont parfaitement éclairées et sécurisées ; les bars et les clubs rivalisent d'élegance. La nuit, c'est une autre ville lumière. plus tard, nous rejoignons Lynette à l'endroit de son spectacle. Dans une grande salle, les fêtards mangent, boivent et dansent devant la scène ou se démènent musiciens et danseuses. La musique oscille entre rumba congolaise et sonorités arabisantes de la côte. Et les filles démontrent qu'elles ont autant le sens du rythme qu'a l'Ouest du continent.
Lynette vit avec un frère et deux soeurs parmi les huit de sa fratrie, mais par manque de place, elle me loge chez une amie de la famille, Anne, la cinquantaine, qui habite avec son fils Kamau dans un lointain faubourg résidentiel. Mais mon amie, soucieuse de mon bien-être, pousse l'hospitalité jusqu'à s'installer dans la maison pendant mon séjour. Même si celle-ci est un peu bruyante puisque des ouvriers lui ajoutent quatre étages, elle n'en est pas moins très confortable. Bénéficiant de ma propre chambre, j'y retrouve surtout la chaleur d'un foyer. Anne, que j'appelle Mum, fait les gros yeux quand je rentre à la nuit tombée, avant d'éclater de rire. Elle me prépare de bons petits plats, je l'accompagne de temps en temps au marché. Kamau, souvent absent, m'emmène parfois boire une bière dans les bars des environs ou bien il regarde avec moi des matchs de foot sur la télé du salon. Et Lynette, extrêmement serviable, attend chaque matin que je me réveille pour nous servir le petit-déjeuner et me gratifier de sa bonne humeur. Elle lave mon linge, fait mon lit et la cuisine ; elle modifie aussi son emploi du temps afin de se rendre disponible, le tout avec un sourire désarmant. Dans ces conditions et sous l'insistance de tous, je prolonge, pour quelques jours encore, mon escale en ville. Avec ma charmante camarade, nous allons visiter le très beau musée national ou un centre culturel au milieu des bois, ou encore assister à divers spectacles de danse traditionnelle. Outre sa finesse d'esprit et son étonnante maturité, elle maitrise fort bien les cultures de son pays et fait donc un excellent guide. Surtout, sa compagnie me permet de goûter la vie quotidienne locale : faire les courses, se faufiler dans la foule, flâner dans les parcs ou les centres commerciaux, diner dans les cafétérias bondées ou s'amuser dans les boîtes de nuit surchauffées, le tout ponctué de franches rigolades. Aussi, nous passons de longues heures dans les embouteillages monstres, à bord des matatus. N'hésitant pas à sauter les trottoirs si nécessaire, ces minibus auraient tous de bonnes chances dans un concours de tuning. Ils exhibent des peintures excentriques et de larges inscriptions, et ils sont tous équipes d'une sono a faire pâlir une discothèque. Une nuit, un client se dispute avec le coaxer ; a cette heure-ci, il ne rend pas la monnaie. Sous la lumière rouge des néons, malgré le peu de place dont ils disposent, ils en viennent à se bagarrer. Pourtant à moins d'un mètre, je n'entends rien de leurs cris, couverts par du hip-hop si puissant que le véhicule entier tremble en rythme.
Après quelques jours et malgré les recommandations, je ne peux pas m'empêcher d'aller voir l'envers du décor de cette fascinante métropole du XXIe siècle. Je préfère me rendre seul à Kibera, un million d'habitants à la louche, réputé le plus grand bidonville d'Afrique. Désormais expérimenté, je sais que je ne crains pas grand-chose au milieu des gens, en plein jour, avec trois fois rien dans les poches. Et je sais aussi qu'ils sont comme vous et moi pour la plupart, simplement moins chanceux de naissance. C'est donc confiant que je me fais déposer en matatu à un carrefour bondé, d'où je descends dans le bas-fond. Pendant trois ou quatre kilomètres, je marche à travers le quartier d'Ouest en Est. J'arpente ainsi de larges chemins ou d'étroites ruelles en pente, tapissés de pierres, de terre et de tant de déchets que le sol est meuble. Les habitations et les boutiques entassées les unes sur les autres sont misérables, bricolées avec des morceaux de bois, de la tôle autant rouillée que cabossée, de la terre mêlée de détritus. J'enjambe parfois des ruisseaux d'un noir opaque, et devant une école pitoyable, des enfants en uniforme jouant dans la crasse viennent me serrer la main. Mais ma présence furtive n'engendre, au pire, que l'indifférence, ou au mieux, la sympathie des résidents. Je ne crois pas qu'on puisse utiliser une échelle de la misère, mais cet endroit est particulièrement vaste et désolant.
Même une semaine passe vite, et après trois jours d'écriture à la maison, où je me sens comme chez moi, et une dernière soirée à applaudir les talents de ma gazelle, il me faut rechausser mes baskets et reprendre mon chemin.
Ma prochaine destination n'est rien de moins que la mythique réserve du Masaï Mara. Bien installé, j'accomplis les premières heures de route sur un bon réseau mais sur le dernier tronçon, l'antique car d'écoliers effectue un vrai rallye sur une piste dans un état déplorable. Allongé de multiples arrêts dans la campagne, le trajet de quarante kilomètres dure cinq heures. Toujours à l'affût du meilleur prix, je prends mes quartiers dans un campement de jolis bungalows, mais côté camping, dans ma tente miniature. Le restaurant gastronomique me met l'eau à la bouche, mais les tarifs m'envoient tout droit à l'humble cafétéria du village avaler le plat unique : haricots, pommes de terre, épinards et salade, accompagné de thé noir et de chapati, le pain local, le tout pour soixante-dix centimes d'euros. Même ici, à Talek, bourgade de quelques centaines d'âmes, les Masaïs changent. Fameux pour leurs traditions séculaires préservées, éleveurs semi-nomades se nourrissant surtout de lait et de sang, j'en croise encore beaucoup gardant leur troupeau, portant fièrement une tunique vermillon et drapés dans une grande étoffe à carreaux aux teintes éclatantes, rouge, orange ou violet, du plus bel effet, portant des bijoux métalliques à tous les membres. Mais un certain nombre sont désormais sédentaires, devenus agriculteurs, voire mécaniciens ou instituteurs, et leurs vêtements banals ne permettent pas de les différencier des autres. J'en viens à m'interroger sur ce qui qualifie un vrai Masaï, quand ceux qui trainent leurs sandales dans les villes sont parfois raillés par les citadins.
Puis dès l'aube, appareil au poing, j'embarque avec une canadienne, un allemand et un chauffeur masaï, couteau a la ceinture et portable à l'oreille, dans un pick-up adapté au safari. Le jour se lève sur le paysage, superbe. A cette époque, les grandes pluies sont terminées et les cours d'eau qui irriguent les environs se réduisent. il y a bien quelques bosquets d'arbres et des buissons éparpillés ici ou là, mais l'essentiel est composé d'immenses plaines légèrement vallonnées, parfois ponctuées d'un grand arbre isolé. Le vent creuse des vagues dans les hautes herbes, partant d'un vert tendre à un jaune doré vers la pointe. Et la ballade commence bien : une douzaine de lions apparaissent en même temps que le soleil. Le groupe, qui passe à moins de dix pas sans daigner nous regarder, précède à bonne distance le gros mâle et sa longue crinière, le roi, qui balance lentement ces épaules, avec légèreté et puissance. Tout autour, même à l'autre bout de la prairie, chacun de ses sujets, petit-déjeuner potentiel, s'immobilise. Les impalas, les topis, les troupeaux de gazelles de Grant ou de Thomson, les bubales et le gnous, tous fixent le lion sans bouger une corne, jusqu'à ce qu'il disparaissent à l'horizon. Plus discrets, les chacals et les hyènes rodent en quête d'une proie facile. À proximité, les grues couronnées et les vautours feintent de ne pas les voir, prêts à s'envoler à la moindre alerte, tandis que sur les branches, d'innocents oiseaux multicolores piaillent à tue-tete. Sur le retour, nous nous approchons d'une élégante girafe, un vieux mâle, qui mâchouille les meilleures tiges d'un haut acacia.
Alors que la chaleur monte, vient le temps, pour la ménagerie comme pour les chasseurs d'images, de se rafraichir et de se reposer. En fin d'après-midi, nous repartons explorer une autre partie du parc, délimité par un escarpement. Debout sur mon siège, le nez au vent, je constate que la rumeur n'avait pas menti ; il y a des animaux partout, par centaines. Des phacochères s'enfuient la queue en l'air quand la voiture passe un peu trop prêt ; un zèbre solitaire, mal en point, vit peut-être ses dernières heures. Plus loin, nous avons raté le leopard de peu : dans un arbre, une gazelle pend la tete en bas, en attendant d'être dévorée pour le diner. Un aigle garde la carcasse, mais perdant patience, il a déjà commencé le repas. Au fond de la réserve, nous stoppons devant le fleuve Mara ; le guide nous autorise enfin à descendre. Je m'avance avec assurance, mais soudain, je ne fais plus le malin : à dix mètres à peine, une bonne douzaine de crocodiles énormes se rechauffent la gueule grande ouverte. Et de l'autre côté, ce sont une vingtaine d'hippopotames encore plus gros qui barbotent. Les uns et les autres se craignent et restent sagement dans leur coin. Puis le soleil, désormais rouge, descend encore, et dans une lumière irréelle, une famille nombreuse d'éléphants nous frôle tout doucement ; je peux presque les toucher. Pendant que nous fonçons vers le camp, je me dis, comme chaque jour, que j'ai une chance extraordinaire. Soit, la journée m'a couté cher, mais la magie n'a pas de prix.
Enfin, je me dirige vers la frontière, à l'extrême Sud-Ouest. En me rapprochant du lac Victoria, la nature change encore, et par conséquent, le mode de vie des gens aussi. C'est déjà presque un autre pays. Un peu plus tard et déjà très loin, j'écris à ma gazelle de Nairobi que j'avais un peu plus que de l'admiration pour elle ; elle m'avoue qu'elle aussi aurait voulu venir un plus près, parfois, sans oser. Je réponds qu'en effet, c'est bien dommage, mais on ne réécrit pas l'histoire. Et d'ailleurs, la nôtre est très belle ainsi.
8 commentaires:
Salut Jérôme,
Je ne sais pas si tu te souviens de moi. C'était il y a bien longtemps. Je viens de tomber sur ton incroyable blogue grâce à Julien Poiré (sur Facebook). Je suis impressionné par ce que tu fais. C'est génial. Tu sembles être passionné, passionnant et en pleine forme. Tu n'as pas changé ou presque, je trouve. Je t'ai reconnu tout de suite. Si tu passes au Canada (à Montréal), fais-moi signe. J'y vis depuis 10 ans avec ma femme et mes deux petits garçons, et j'y travaille comme professeur d'université en sciences du langage. Mon adresse: dbigot@alcor.concordia.ca (sinon, tape mon nom dans google)
Take care!
Bon tu t'es encore fait chouré ta boite à souvenir. ça fait deux fois et t'as pas encore appris...
Mais dis donc Loulou, t'as joué le gentleman avec la gazelle et t'as pas croqué sa vertu? c'est pour le blog ou t'es tombé sur le caillou ? j'm'en remets pas ! apparemment, y'a des choses qui rentrent quand même.
Sauf que nous pendant ce temps là, on a pas les photos des Massaï. AH là, vraiment!
Et frangin, contrairement a ce que tu crois, je suis pas un sauvage qui saute sur tout ce qui bouge...
Joyeux anniversaire Jay !
Bisou
Ade
Un petit coucou pour te souhaiter un bon anniversaire...35 si je ne m'abuse: wow le temps passe!
Gros bisous
Flo
Ps: dommage dommage pour les photos des masaï et du masaï mara... Cadeau d'anniv: un nouvel appareil photo??
salut joe l'indien bonne anniv mec, dommage pour les photos moi jme ferai depouille en 2 minutes biz et bon safari !!
Merci les amis. En effet, il parait que le temps passe vite, mais je n'arrive toujours pas a m'en rendre compte...
coucou c'est Julien, Betty et Enzo les enfants de ta marraine, on suit ton éxpédition tu a beaucoup de chance, bon courage et gros bisous !
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