samedi 15 septembre 2012


Lorsque l’appel pour le petit déjeuner me réveille, le bateau est déjà immobilisé devant Port-Louis, capitale plutôt modeste de l’Ile Maurice. Le débarquement s’effectue lentement, de même que les obligations douanières, puisque l’agent prend un malin plaisir à fouiller intégralement mes affaires. Au petit matin, sac au dos, je traverse la ville encore calme jusqu’à l’appartement de mes hôtes, ¾ d’heure plus loin. Contactés via internet, Brian, mauricien, et Joanna, suisse, 25 ans environ, ont un beau petit métis de presque 2 ans. Comme Brian sort faire des courses, je l’accompagne. Pendant que nous parcourons le centre-ville, mélange de vieux bâtiments en mauvais état et de hauts immeubles modernes, de rues cabossées et de larges avenues plantés de grands palmiers, il m’explique avoir juste terminé ses études de physique, tandis que sa femme enseigne le journalisme. Après un passage dans un supermarché à l’occidental et le marché central haut en couleur, nous rentrons pour le déjeuner auquel la famille est conviée ; les parents de Brian, un cousin et sa femme, de Londres, puis sa sœur et son frère. A table, dans une ambiance chaleureuse, on parle français, créole et anglais, preuve des multiples influences culturelles de Maurice. Plus tard, je pars seul compléter ma visite de la ville. J’assiste d’abord à une course à l’hippodrome, je grimpe jusqu’au fort Adélaïde profiter de la vue panoramique sur la ville et les montagnes, j’entre dans la vaste cathédrale Saint-Louis, de pierres noires et dans la jolie mosquée Jummah, blanche et verte, je traverse les quartiers chinois et colonial ainsi que la Place d’Armes, avant de flâner sur le front de mer bien aménagé, où trônent des centres commerciaux luxueux. De retour à la nuit tombée, je passe la soirée à bavarder avec mes hôtes, qui s’avèrent être des gens calmes et adorables.

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