Puisque
mon dortoir donne directement sur la rue, je dors mal ces jours-ci et
avec la très longue journée d'hier, je me lève encore bien
fatigué. Ce matin encore, je prends mon temps pour profiter du
petit-déjeuner et du l'ordinateur à disposition, puis je me motive
en fin de matinée. Je traverse mon quartier droit jusqu'à l'immense
plage de Flamengo qui donne sur la baie. Entre celle-ci et les grands
boulevards qui longent le littoral, un long parc aménagé aboutit à
une petite anse artificielle où mouillent de nombreux voiliers et
quelques yachts. De l'autre côté, j'entre dans le bâtiment
contemporain du musée d'Art moderne, quelque peu décevant, puis je
traverse quatre ou cinq boulevards d'affilé pour me trouver face à
la forêt de gratte-ciel du centre-ville. C'est l'heure de la pause
déjeuner et les rues sont bondées d'employés de bureau qui
fourmillent entre d'immenses tours de verre plus ou moins récentes.
Autour d'une vaste place, quelques très beaux bâtiments classiques
se mêlent à l'architecture contemporaine, comme le Teatro Municipal
inspiré de l'Opéra de Paris, ou le musée des Beaux-Arts que je ne
manque pas de visiter. Je reste vraiment fatigué alors après avoir
traîné dans le centre historique, qui conserve de belles bâtisses
coloniales, je rentre en métro, comme d'habitude, pour me reposer.
Concernant
ce genre d'hôtels où se croisent des voyageurs du Monde entier, je
suis rodé, bien que ces endroits impersonnels ne sont pas ceux où
je préfère séjourner. Quant un type me salue alors que je suis en
train d'écrire, je prends un air étonné et réplique qu'en
général, les occidentaux ne sont pas si courtois. C'est normal, il
est chilien, en vacances avec sa petite amie allemande. Nous
bavardons longuement et j'accepte avec plaisir de les accompagner à
Niteroi demain. D'ici là, je passe un moment sur l'ordinateur avant
d'aller me coucher de bonne heure.
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