Bongo Dar es Salaam





Bongo, ça signifie "cerveau" en swahili. C'est comme ça que les habitants de Dar es Salam, "la maison de la paix" en arabe, surnomment affectueusement leur cité, soulignant ainsi à quel point il faut être vigilant quand on emprunte ses rues. Ici, tout le monde court après la même chose, le billet rouge de dix mille. Accueilli par deux garçons des rues adorables, je ne réalise pas vraiment que je suis usé par trois mois de route depuis mon départ de chez mon frère. Je vais pourtant m'en rendre compte à mes dépends, puisque du fait de mon relâchement et d'une invraisemblable déveine, j'encaisse une avalanche de coups tordus, aussi coûteux que blessants.




Comme je n'ai pas pu prendre le boutre de mes rêves naïfs pour les Comores au départ de Zanzibar, me voilà de retour à Dar es Salam pour dénicher une place sur un cargo, autrement moins poétique. J'ai déjà arpenté cette immense métropole deux semaines plus tôt. Comme si mon séjour à Stone Town n'avait duré qu'un instant, j'y retrouve immédiatement mes repères : même quartier, même hôtel, même chambre. Grâce à diverses sources concordantes, je déniche facilement Monsieur Comores, un agent de voyage qui officie dans un minuscule bureau près du port. Un caboteur est sur le point de jeter l'encre avant de reprendre le large pour Moroni. Frank connaît le capitaine, dans une semaine tout au plus, je navigue à nouveau sur le canal du Mozambique. Au point où j'en suis, je ne suis plus à ça près, et d'ailleurs, j'ai du travail. Suite à deux journées studieuses en solitaire, je retombe sur Kevin et Noah, deux gars attachants croisés lors de ma première venue. Sur le capot d'une voiture, ils m'avaient exposé leurs peintures, nous avions conclu une petite affaire d'ordre végétal. Pendant que nous sirotons une Tusker bien fraîche, nous faisons plus ample connaissance. Le courant passe bien, ils en viennent à me proposer de loger chez eux. Je reste sur mes gardes, mais comme la confiance et la curiosité sont deux principes fondateurs de mon épopée, j'accepte.

Ils m'emmènent alors chez eux via trois dala-dala, les transports en commun : forcément pleins à craquer, ce sont des cars fatigués dans lesquels subsistent encore des kanji japonais. A une dizaine de kilomètres, dans une banlieue aux airs de village sans fin, mes deux compères partagent une humble maison grise au toit de tôle, semblable à toutes les autres alentour. Le séjour étriqué est rempli d'une table noyée sous un monceau de papiers, d'une table basse, d'une télé qui ne fonctionne plus et d'une chaîne hi-fi qui grésille. Seif, le frère de Noah en visite, dors dans le canapé râpé, tandis que les souris circulent librement. La chambre, à peine plus grande, est entièrement occupée par un lit king size sur lequel on tient facilement à trois. Des barreaux et des grillages font office de fenêtres, la douche et les toilettes sont de simples latrines en parpaings, dans un coin de la cour, ouverte sur la seule voie goudronnée du coin. Bien sûr il faut aller chercher l'eau au puits, à quelques ruelles ensablées, mais le vrai problème, c'est l'électricité. Parfois elle clignote, très souvent elle coupe de longues heures. Sachant que l'obscurité tombe dès dix-huit heures, si l'installation solaire sommaire ne marche pas, on s'éclaire à la bougie. Heureusement, mon enceinte miniature à piles égaie nos bavardages nocturnes. Une nuit, alors qu'un orage violent éclate, un fracas tonitruant nous fait bondir. Le matin venu, nous observons, navrés, la famille voisine faisant ses valises. Le toit de leur maison, arraché par le vent, n'est plus qu'un amas de ferraille dans la cour.

Dans un premier temps, j'occupe mes journées à battre le pavé avec mes nouveaux camarades. Certains immeubles du centre-ville sont de vieux blocs gris massifs, d'inspiration soviétique, d'autres flambant neufs sont des tours élancées, enveloppées de vitres bleutées. Partout, des chantiers d'envergure transforment la cité. Sur les trottoirs envahis d'étals bricolés, nous nous faufilons parmi les passants en costume et les mendiants en haillons. Malgré l'affluence et l'effervescence, il y règne une atmosphère assez joyeuse ; je m'y sens comme un tilapia dans l'eau. Puisque Kevin et Noah parlent bien anglais, appris sur le tas, ils arpentent sans relâche les artères principales en pistant les mzungu, les blancs. En tant que peintres habiles, ils essaient d'écouler leurs oeuvres, ou encore les babioles d'autres artisans du trottoir, voire de l'herbe ou n'importe quel service. Il leur arrive même de vendre un peu d'amour aux étrangères en goguette. Souvent, nous nous postons avec des collègues exposant des bijoux sous un arbre. Derrière, il y a un hôtel de touristes qui, pour la plupart, ne daignent même pas tourner la tête malgré la grande politesse dont les gars font preuve. En face, une famille de masaï a quitté sa brousse pour vendre des cigarettes sur un tour en bois, devant une bâtisse en ruine. Après d'incalculables allées-retours, autant de rendez-vous manqués et d'argumentaires plein d'éloquence, nous nous reposons parfois avec d'autres copains, qui installent chaque matin un petit stand sur un grand boulevard, a l'ombre d'immenses tours jumelles en cours de finition. Et puis il faut rentrer, quelquefois avec un bon billet en poche. Les embouteillages sont à la hauteur de la densité de la population. Dans les dala-dala, les places assises sont chères.

C'est ainsi que je m'aperçois que mes acolytes sont des jeunes hommes travailleurs et honnêtes. Noah, presque trente ans, grand et mince, coiffé de fines tresses, est un peu timide et rêveur. Placide, il arbore constamment un sourire franc et espère que l'une de ses conquêtes voudra l'emporter dans son pays. Kevin, un peu plus jeune, petit et costaud, est plus nerveux et bavard. Il campe un parfait commercial. Malin, il attend sans trop y croire le gros coup, celui qui lui permettra de retourner s'occuper de sa mère, restée seule dans une lointaine campagne.




Pendant ce temps, Frank, qui me chante chaque matin son refrain de bateau qui attend sa cargaison de vaches et de moutons, commence sérieusement à m'agacer. Mais comme nous somme samedi soir, j'approuve la proposition de mes camarades d'aller se divertir dans un cabaret en plein air, coincé entre deux hauts buildings. Sur la piste, au rythme saccadé des musiciens, ils s'en donnent à coeur joie. Quant à moi, je m'amuse vissé sur ma chaise, bavardant à gauche ou à droite, tout en gardant un oeil sur les jolies filles. Et comme par hasard, celle que je regarde plus que les autres vient s'asseoir à mes côtés. Malicieux sourire, yeux en amande, coupe afro assumée et silhouette galbée, Farida est une jeune étudiante naturelle et spontanée. Malgré son anglais hésitant, elle est plutôt directe, et comme je le suis aussi, l'affaire est vite entendue. Au milieu de la nuit, nous nous échappons dans un lodge, établissement qui offre une batterie de chambres dans un jardin clôturé. Dans l'intimité, je comprends que je ne m'étais pas trompé sur cette fille ; c'est un festival.

Nous ne sortons pas beaucoup pendant les trois jours qui suivent, si ce n'est pour nous restaurer dans ce quartier périphérique gentiment animé. Une après-midi tout de même, mademoiselle, qui cherche à gagner ma confiance, tient à m'emmener chez elle. Dans une grande maison vétuste, je rencontre sa maman, ses soeurs, une vieille et une kyrielle de gamins. Malgré une évidente pauvreté, je fais bonne figure, on me sert un plat typique, Farida est aux anges. Pourtant, une fois revenus dans notre nid, je dois sécher ses larmes quand elle me raconte que jadis, la famille vivait heureuse. Puis son père l'a quittée pour une autre et tout a basculé. Quoi qu'il en soit, mon attente est beaucoup plus supportable auprès d'elle. Un matin, alors que je dois sortir, mon amante est brûlante, avec tous les symptômes de la crise de palu. Je lui donne une aspirine et lui souffle que si elle ne va pas mieux à mon retour, je la conduirai à l'hôpital. Inquiet, je reviens deux ou trois heures plus tard, mais la malade s'est envolée, emportant avec elle mon argent et mon appareil-photo. Je tombe de si haut que j'en ai le vertige. C'est ce qui s'appelle se faire bien...

J'appelle Noah à la rescousse mais il n'y a rien à faire, si ce n'est de retourner chez lui. Dès le lendemain, décidé à ne pas perdre la face sans rien tenter, j'entreprends de retrouver la maison de ma petite voleuse. Je n'ai aucune idée d'où elle se trouve, nous avions pris deux dala-dala et un touk-touk pour nous y rendre. Mais je me rappelle parfaitement d'une image : une belle villa toute proche et l'océan dans le prolongement de la rue. Mon plan est simple : partir du centre-ville vers le Nord parallèlement à la plage, jusqu'à reconnaître cet endroit précis ; chercher une maison au hasard dans une ville de quatre millions d'habitants, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Pourtant, après une très longue marche et contre toute attente, je stoppe enfin devant la fameuse villa. Plus loin, je reconnais cet énorme baobab qui empiète la chaussée, et enfin, la maison. C'est déjà une petite victoire, mais après cinq ou six heures à cogiter sous un soleil de plomb, je n'en veux même plus à Farida ; la tentation était trop grande. Avec mes trois mots de swahili et ses trois mots d'anglais, j'explique à sa maman scandalisée la raison de ma venue. Elle ne l'a pas revue, mais promet de tout arranger dès qu'elle aura de ses nouvelles. Borné, je me repointe le jour suivant et je me plante dans la cour. Après plusieurs heures encore, je suis à deux doigts de renoncer quand, dans l'enfilade de la porte d'entrée, le couturier d'à côté me fait discrètement signe d'approcher. Il me chuchote que la coquine est là, dissimulée dans une chambre au fond de la cour. Et en effet, je l'entrevois par une étroite ouverture. Mon sang ne fait qu'un tour, comme elle ne répond pas à mes appels, je défonce la porte déjà bancale. Je la trouve gisante sur un lit, encore souffrante, c'est une certitude. N'ayant pas le courage de l'accabler, je préfère tenter de l'amadouer. La maman comprend que je ne lui veux aucun mal en me voyant lui tenir la main. Puisque Farida délire, gémissant des histoires farfelues, je consens à la veiller pour la nuit. On nous sert le diner et on nous prépare une chambre. Au matin, alors qu'elle va déjà beaucoup mieux, je hausse le ton, mais elle persiste dans ses mensonges. Cette fois, j'en ai ras la casquette, je feins d'aller faire une course et je file au commissariat le plus proche. Mais l'administration tanzanienne est archaïque et je ne reviens escorté par deux agents que deux heures après, dans un taxi qu'il me faut moi-même payer. Evidemment, la belle s'est fait la belle. Maintenant que j'ai fait le maximum, je peux sauter dans le premier avion pour Moroni. J'oublie cette fille, mes quelque cent trente euros, et mon appareil photo tout neuf. A ce propos, puisque j'ai perdu le précédent au pied du Kili à peine trois semaines plus tôt, je décrète que les photos, c'est terminé jusqu'à nouvel ordre.




En attendant, je ne mets plus les pieds en ville et me remets de mes émotions dans la quiétude de la maison de mes précieux amis. Je m'habitue au quartier, des milliers de petites bicoques bâties sur la sable, dissimulées sous un épais manteau d'arbres fruitiers. Comme tout le monde, je vais au puits, ce qui fait bien rire les enfants, je lave mon linge dans un seau, je vais chez le barbier ou au cybercafé. Quelquefois, avec Seif, le frère cadet de Noah, nous allons voir un match de foot sous une grange, avec des dizaines d'autres, dans une ambiance survoltée. Je devise aussi fréquemment avec lui. Tête de gangster et accent à couper à la machette, il est déçu de ne pas avoir pu étudier plus longtemps et mon atlas de poche à l'appui, il se passionne pour mes leçons de géographie en général et par l'itinéraire de mon voyage en particulier. Voyageur lui aussi, il connaît bien la partie australe du continent pour l'avoir traversée à maintes reprises, se rendant en clandestin en Afrique du Sud, l'eldorado dans la sous-région. Désormais en règle et installé là-bas, tenant une modique boutique d'accessoires auto, il revient superviser les travaux de la maison qu'il fait construire sur le terrain acheté lors de son précédent retour. Seif ne perd pas son temps ; il a fait la meilleure école de commerce du pays : coaxer dans un dala-dala, se faufilant dans la masse compacte des usagers, les encaissant chaque jour par centaines. Et puis dans la soirée, l'animation revient en même temps que Kevin et Noah. Et même s'ils rentrent souvent bredouilles, ils n'en perdent pas pour autant leur bonne humeur. Je les aide modestement en payant régulièrement le petit déjeuner, chapatis et thé au gingembre, ou le diner, omelette frites ou bol de riz en sauce. Une fois, Kevin n'en revient pas d'avoir pris trois repas dans la même journée.

Mais alors que je m'apprête à les quitter, j'ai besoin de changer une grosse liasse de shillings contre des dollars. Plein centre, j'examine les pancartes des agents de change, quand un vieux bonhomme rondouillard m'aborde pour m'offrir un taux légèrement meilleur. J'entends souvent qu'il ne faut pas changer d'argent dans la rue, mais j'en ai vu d'autres : généralement, aux frontières, il n'y a pas d'autres solutions. Et puis ce gentil monsieur, poli et jovial, ne ferait pas de mal à une mouche tsé-tsé. Sous une arcade, nous conversons gentiment en attendant son collègue. Puis il me remet mes trois cents dollars, que je recompte deux fois ; il a même l'élégance de me saluer en français. Plus loin, je rejoins Kevin, en pause dans un parc, qui m'avoue n'avoir jamais vu de gros billet vert. Stupeur : mes trois cents dollars n'en sont plus que vingt-neuf. Le vieux pirate m'a fait un tour de magie. J'ai beau retourner sur place immédiatement et les jours suivants, je ne le reverrai jamais. J'encaisse donc de plein fouet un second cas d'école. Comme le plafond de retrait hebdomadaire de ma carte est atteint, je repars m'enterrer au village en attendant le début de la semaine.

C'est à ce moment que Besta, un vieil ami de Kevin, du Malawi, vient lui aussi loger parmi nous. Chétif, l'oeil vif et le verbe assuré, il se joint sans peine à nos parties de rigolade. Dorénavant, Noah dort sur la moquette du salon, ses longues jambes coincées sous la table basse. Heureusement, mes compagnons me permettent de relativiser ; mes soucis sont bien futiles comparés à l'âpreté de leur vie.

Un soir, vers vingt-deux heures, alors que j'attends seul que les uns ou les autres ne rentrent, c'est Besta qui se pointe le premier. Il m'apprend qu'il a revu une connaissance, qui officiait jadis dans la rue de mon escroc. Il a le bras long et a entendu parler de l'intrigue. Sceptique, je saute néanmoins dans mes baskets et nous filons en ville. Dans un bar sombre, il me présente un homme élégant et aimable, et il m'emprunte les vingt-neuf dollars pour appuyer son exposé. Dans la foulée, il demande aussi le portable du barman et sors téléphoner. Incroyable, Il ne reviendra jamais, me laissant sans le sou et aux prises avec le barman furieux. Déconfit, je suis dans l'obligation de laisser à ce dernier mon passeport en caution. Maintenant, le coup du faux frère : je commence à croire que toute la ville m'en veut et que ma bonne étoile a cesser de briller. Plus tard, à la maison, je relate ma nouvelle péripétie aux gars effarés. Le bandit, prétextant devoir se changer, a également emporté un de mes t-shirts, les chaussures de Noah, ainsi que mon fidèle lecteur mp3, qui me suit depuis le début. Il avait tout prémédité. Kevin est scandalisé par la traîtrise de son vieux camarade et ne compte pas en rester là.

Dès le lendemain, après deux ou trois coups de fil, il retrouve la piste de Besta dans un bar de banlieue. Une fois devant l'établissement, je passe devant et le surprends attablé devant son verre, déjà à moitié ivre malgré l'heure matinale. Sans me préoccuper de l'entourage, je m'approche et lui assène une bonne gifle, histoire de le dessaouler. Un masaï très costaud s'interpose avec un anglais parfait, Noah saisie notre crapule et l'envoie valdinguer sur le sol. Avec Kevin, ils le traînent ensuite à l'extérieur, tandis que je calme l'assistance. Dehors, Besta se débat en vociférant. Très vite, des dizaines des badauds nous encerclent, et comprenant la situation, ils commencent à prendre à partie notre captif. Nous déguerpissons avant qu'il ne se fasse lyncher par la foule. De retour dans le centre-ville, où Kevin et Noah sont chez eux, les explications avec leurs collègues vont bon train. Comme le traître s'enfonce dans ses boniments, l'un d'eux lui inflige une sévère correction. C'est à ce moment qu'un gros pick-up de la police s'arrête à notre hauteur. Sans même descendre, deux agents musculeux se saisissent du coupable et m'invitent à monter aussi ; direction le commissariat central. Bien sûr, l'attente et la rédaction, à la main, de ma déposition n'en finissent pas.

Et les deux jours suivants, je constate avec consternation l'extrême nonchalance de mon inspecteur. Entre les heures à observer la vie très tranquille du grand bureau où officient une demi-douzaine d'officiers, et les infinies palabres en swahili dans le bar, avec cet idiot qui garde mon passeport en otage, j'en viens même à me demander si le pauvre bougre mérite bien ce qui va lui arriver, à savoir passer plusieurs semaines derrière les barreaux. Le problème n'est pas tant ce qu'il a dérobé, mais la manière scandaleuse dont il a agi. Et puis ce n'est pas moi qui l'ai emmené ici, il s'y est mis tout seul.




Mes papiers enfin en poche, je termine mon séjour à Dar es Salam, lessivé. J'espérais ne rester que quelques jours, mais cette rocambolesque illustration de la loi des séries aura stoppé ma course folle un mois entier, une éternité pour mon planning serré. Ces histoires malheureuses me coûtent aussi pas moins de cinq cents euros, mais elles sont surtout de grandes leçons d'humilité. Désormais, une indicible fissure fend mon armure de grand voyageur orgueilleux. Un doute s'installe, le premier depuis mon départ de Sologne, faisant enfin éclater au grand jour une évidence : je suis en retard et mes comptes sont dans le rouge. Je ne suis plus très loin de la Réunion : là-bas, je devrai aviser. Mais en attendant, la route continue.

7 commentaires:

Brice a dit…

du rêve au cauchemar...

le doux voyage a rencontrer la réalité. Une règle universelle se confirme, peu importe ce que tu sais, tu finis toujours par faire des erreurs dont vivent les autres.

Tu ne t'en sors pas si mal, tu n'as perdu que de l'argent et un peu de fierté.

Le Jura a dit…

Que de vilaines aventures , mais avoue que tu joue avec le feu , plaies d'argent n'est pas mortel ,mais fais bien attention à toi .Nous pensons bien à toi lE JURA

Jérome a dit…

Beaucoup de fierté tu veux dire ! T'as raison frangin, c'est pas si grave. D'ailleurs, je ne parlerai pas de cauchemar... A+

Salut les jurassiens, merci de vous inquiéter, je fais attention à moi, autant que possible. La bise à tous.

Anonyme a dit…

bon courage pour la suite mon ami ! Il y a encore plein de gens sympa qui t'attendent sur la route....
Albin

Anonyme a dit…

Naif, bsr
la photo c'est ce qui reste qd on a tout oublié. tu vas bien retrouver un pt'it numerique ...
pour le reste tu fais attention à toi +++
amities
DOC41

Jérome a dit…

he! DOC41, soit gentil de me préciser qui tu es...

Anonyme a dit…

Prends soin de toi Jay, tu nous manques.
Fred

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