mardi 25 novembre 2014 - 1501e jour



Ca y est, voilà mon dernier jour plein à Rio de Janeiro, la cité merveilleuse. Pour conclure en beauté, je souhaite m'évader de l'agitation de la ville et trouver une plage tranquille avant de retourner en Europe, dans l'hiver. Comme d'habitude désormais, je commence la journée paisiblement en traînant à l'hôtel toute la matinée. Je me renseigne notamment sur une île que m'a conseillé Fabio en pleine ville, dans une lagune forcément polluée, alors je préfère me rendre jusqu'à une plage réputée sauvage, loin à l'Ouest. Le réceptionniste m'explique comment y aller, via trois bus, mais à l'arrêt indiqué, je poirote plus d'une demi-heure sans voir mon bus arriver. Je reviens donc vers lui pour demander une alternative et je repars dans l'autre sens vers la station de métro. Je ressors de sous terre sur une grande place d'Ipanema, où je monte dans un bus. Comme celui-ci traverse toute l'agglomération en s'arrêtant très souvent, on avance très lentement. La route, qui longe le littoral accidenté, est magnifique, mais il est déjà tard alors je change mes plans.



Je débarque dans une immense gare routière de la nouvelle Rio. Cette banlieue lointaine, Barra de Tijuca, s'allonge entre l'océan et plusieurs lagunes, avec toujours d'énormes montagnes qui barrent l'horizon. Ce quartier moderne et luxueux est en pleine expansion, suivant un urbanisme à l'américaine. Autour de très larges avenues s'élèvent des grappes de hautes tours, jusqu'à trente étages, et les plus grands centres commerciaux de la métropole. Les piétons ne sont pas à leur avantage ici, même s'il y a de nombreux espaces verts barricadés au pied des immeubles. Au delà de la route du littoral s'étend une plage d'une vingtaine de kilomètres, où je vais poser ma serviette. Mais avant ça , vu l'heure, j'entre dans un petit fast-food : le sandwich, accompagné de chips et d'un soda, est probablement le plus cher que je n'ai jamais acheté : 8 euros. Je m'installe ensuite sur cette bande infinie de sable blanc, sans avoir aucun mal à trouver un coin isolé. La mer est trop fraîche pour que je m'y baigne, alors je m'allonge sous le soleil voilé : ne rien faire pendant deux heures n'est pas si facile pour moi. Les yeux fixés sur le grand bleu parsemé de quelques îlots, je médite sur mon prochain retour au pays. Et puis je m'en retourne en car, en regardant défiler l'avenir de Rio jusqu'à revenir dans le centre. Je descends un peu avant la station de métro pour marcher un moment sur la plage d'Ipanema à la fin du jour, où flâne la bourgeoisie carioca. Plus tard à l'hôtel, je passe un moment sur internet pour régler quelques détails, notamment répondre à une fille de Madrid qui accepte de me recevoir. Puis je rejoins sur le toit l'équipe que je connais bien désormais, dont Sophie, la belge, ou Philippe, l'autrichien. En sirotant une bière, je passe un bon moment avec eux, dans la moiteur de la nuit.






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