vendredi 14 novembre 2014 - 1490e jour



J'ai passé une longue et belle nuit, même si je reste encore fatigué. Le ciel est gris et il pleut un peu : ça n'est pas l'idée qu'on se fait de Rio mais en fait ça tombe bien car je compte me reposer aujourd'hui, et avancer dans mes travaux et mes préparatifs. Je descends donc dans la salle où est servi le petit-déjeuner ; comme il est compris dans le tarif, je mange copieusement avant de m'installer dans le salon désert pour écrire les jours passés, dont ce douloureux mercredi. Très tranquille puisque je compte passer une douzaine de jours ici, je ne suis pas très efficace, feuilletant mes livres et mes cartes pour lister toutes les choses que je veux voir, et il y a de quoi faire. Je passe aussi des heures sur internet, à lire la presse, échanger avec un local qui me propose d'aller voir un match de foot ce dimanche, étudier aussi, et surtout envoyer un mail à mes parents pour quémander un dernier petit crédit.






Vers 16h, je sors manger et comme la pluie a cessé, je me permet une balade digestive. Ce quartier est celui d'une métropole dynamique et moderne, avec une grosse densité de hauts immeubles qui s'alignent dans des rues étroites plantées de grands arbres tropicaux. Les artères principales, très commerçantes, sont peuplées de gens de toutes les couleurs ; disciplinés aussi, même si beaucoup sont en short et débardeur malgré la température un peu fraîche à mon goût. Sur un pont, je franchis une large autoroute d'où je devine le relief vertical entre les nuages. Je parcours ensuite un large espace vert avant d'arriver sur la plage, alors je comprends pourquoi les cariocas appellent leur ville « la cité merveilleuse ». En marchant sur le sable blanc de la plage de Flamengo, j'ai face à moi l'immensité de la baie de Guanabara, la plus vaste du Monde, parsemée de montagnes qui se perdent à l'horizon. Plus près sur le littoral s'élève le mythique Pain de Sucre, au pied duquel les immeubles semblent minuscules. Malgré le ciel gris et la lumière terne, le spectacle est magistral. Puis je retourne sagement à l'hôtel, et ses occupants s'apprêtent à sortir en ce vendredi soir. J'y écris encore et effectue une longue étude des billet d'avion. Au meilleur prix, celui pour Paris s'élèvent à 650 euros tandis que celui pour Madrid descend à 480. Je vais y réfléchir mais je crois bien que je vais découvrir la capitale espagnole avant de rentrer en France.




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