samedi 15 novembre 2014 - 1491e jour


Le temps est toujours frais et pluvieux ce matin ; vraiment, je ne reconnais pas ce climat soit-disant tropical. Bon, ce n'est pas grave, je continue à recharger les batteries. Après un copieux petit-déjeuner, je passe un long moment à la salle de bain collective. Lors de l'inspection générale, j'arrache les dernières petites bestioles, des genres de tiques, solidement accrochés à ma peau depuis la forêt d'Ouro Preto, et j'opère une petite infection à un orteil ; pas si petite finalement vu le trou qu'elle laisse. Et puis comme l'hôtel est complet en ce jour férié, je dois déménager. Néanmoins je ne vais pas bien loin, dans cet hostel que j'ai réservé hier. Il est plus étriqué mais l'atmosphère y est plus conviviale, notamment grâce à sa cuisine ouverte à l'étage. Décidé à découvrir Rio par beau temps, je termine de rattraper le retard dans ces pages avant de sortir déjeuner. Je repère d'abord mon quartier, rues et avenues, ainsi que cette grande place arborée ; les arbres immenses prouvent qu'on est bien sous les tropiques, malgré la pluie fine et les vingt petits degrés. Je m'arrête dans un fast-food, aussi cher qu'en France, et je fais des courses dans un supermarché impeccable, aux prix tout aussi élevés. Puis je m'en retourne en sifflotant sous la pluie.



Finalement, cette auberge n'est pas si géniale que ça maintenant que tous ses occupants sont rentrés. La place manque vraiment, j'ai bien du mal à trouver un petit coin pour manger. Et puis ces occidentaux sont toujours aussi impolis : pas un bonjour, pas un sourire, rien. Heureusement les quelques brésiliens remontent le niveau, de même que cette belge sympathique. Elle n'en croit pas ses oreilles quand je lui dit depuis combien de temps je voyage. C'est clair, j'ai un ticket, mais elle est plutôt vilaine. Et puis je débute la rédaction d'un nouveau texte pour le blog, sur le Pérou, avec plus de deux mois de retard. Déjà, quand je suis au calme, j'ai grand peine à me lancer, alors là, avec le foutoir ambiant c'est impossible. Je capitule et je vais feuilleter un magazine féminin en français dans ma chambrée de huit.


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