mercredi 19 novembre 2014 - 1495e jour


Puisque mon dortoir donne directement sur la rue, je dors mal ces jours-ci et avec la très longue journée d'hier, je me lève encore bien fatigué. Ce matin encore, je prends mon temps pour profiter du petit-déjeuner et du l'ordinateur à disposition, puis je me motive en fin de matinée. Je traverse mon quartier droit jusqu'à l'immense plage de Flamengo qui donne sur la baie. Entre celle-ci et les grands boulevards qui longent le littoral, un long parc aménagé aboutit à une petite anse artificielle où mouillent de nombreux voiliers et quelques yachts. De l'autre côté, j'entre dans le bâtiment contemporain du musée d'Art moderne, quelque peu décevant, puis je traverse quatre ou cinq boulevards d'affilé pour me trouver face à la forêt de gratte-ciel du centre-ville. C'est l'heure de la pause déjeuner et les rues sont bondées d'employés de bureau qui fourmillent entre d'immenses tours de verre plus ou moins récentes. Autour d'une vaste place, quelques très beaux bâtiments classiques se mêlent à l'architecture contemporaine, comme le Teatro Municipal inspiré de l'Opéra de Paris, ou le musée des Beaux-Arts que je ne manque pas de visiter. Je reste vraiment fatigué alors après avoir traîné dans le centre historique, qui conserve de belles bâtisses coloniales, je rentre en métro, comme d'habitude, pour me reposer.

Concernant ce genre d'hôtels où se croisent des voyageurs du Monde entier, je suis rodé, bien que ces endroits impersonnels ne sont pas ceux où je préfère séjourner. Quant un type me salue alors que je suis en train d'écrire, je prends un air étonné et réplique qu'en général, les occidentaux ne sont pas si courtois. C'est normal, il est chilien, en vacances avec sa petite amie allemande. Nous bavardons longuement et j'accepte avec plaisir de les accompagner à Niteroi demain. D'ici là, je passe un moment sur l'ordinateur avant d'aller me coucher de bonne heure.





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