mercredi 26 novembre 2014 - 1502e jour



Ca fait un moment que je le dis, mais cette fois c'est sûr : ça sent la fin. Comme d'habitude, la nuit dans ma chambrée de dix a été ponctuée des allers et venues des uns et des autres. Et comme d'habitude, Sophie et moi prenons le petit-déjeuner ensemble, en silence. Je passe ensuite un bon moment dans la salle de bains avant de plier mes affaires, une fois de plus. Vers midi, je sors déjeuner et traverse une dernière fois mon quartier très agréable, largo de Machado, rua de Catete, pour un bon bain de foule. Puis je viens récupérer mon sac et saluer tout le monde avant d'aller prendre le bus qui me conduit à l'aéroport. Le centre, que je connais bien, défile sous mes yeux, puis les quais, et enfin les immense banlieues Nord par où je suis arrivé il y a deux semaines. J'en ai vu des métropoles, sur tous les continents, mais j'ai été vraiment fasciné par Rio, que j'ai arpentée en long et en large, et qui restera définitivement l'une de mes favorites. Et après deux bonnes heures d'attente dans les halls de l'aéroport, je m'envole finalement vers le Sud et quitte le Brésil où je serai resté quarante excellents jours. Comme un signe du destin, j'atterris trois heures plus tard à, Buenos Aires, là où j'ai commencé mes aventures sud-américaines il y a huit mois environ. Il s'en est passé des choses, depuis tout ce temps.

















D'ailleurs, j'apprends que mon avion suivant décolle depuis l'autre aéroport. Un bus fait la liaison directement et je traverse donc la ville du Nord au Sud. En longeant le Rio de la Plata, je reconnais les rues que j'ai arpentées à l'époque ; c'est rare que je revienne ainsi sur mes pas, l'impression est étrange. Aussi, je reviens à l'aéroport Ezeiza : un mauvais souvenir celui-là, puisque je débarquai ici après deux jours pénibles dans les airs, sans le moindre sou en poche puisque j'avais perdu argent et carte Visa à Melbourne. J'ai trois heures d'attente ici, alors je traîne dehors ou dedans, entre les terminaux. Il fait déjà plus frais ici qu'à Rio, un avant-goût de ce qui m'attend en Espagne. L'été est fini, je retourne en hiver.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire