Après
les fantastiques festivités d’hier, c’est aujourd’hui Nyepi, le jour du
silence. Le boucan étant censé avoir chassé les démons, ils ne doivent pas être
tentés de revenir : ainsi, tout le monde, touristes y compris, est prié de
rester chez soi. Mais étant donné le volume produit, pas d’inquiétudes, ils
doivent être loin. Les restrictions sont nombreuses : pas de travail, pas
de déplacement, pas de divertissement, et même l’absence de lumière le soir
venu. Dans ces conditions, rester dans mon hôtel ne me pose aucun problème,
sachant qu’on m’offre même les repas et du café à volonté. Au contraire, ce
calme absolu est bienvenu sachant que j’ai beaucoup de travail. Après m’être
offert une appréciable grasse matinée, je m’y attèle donc toute la journée.
Entre des pages et des pages de rédaction et une bonne dizaine de mails aux
vieux amis, j’épluche aussi la presse. Et contrairement à mes habitudes, je lis
également les journaux français : je n’ai pas l’impression qu’on avance
beaucoup au pays. Evidemment, la famille et les amis me manquent, ainsi que le
fromage et la neige ; pour le reste, bon débarras. Peu après 18h, il fait
déjà nuit noire et le silence est vraiment troublant ; dommage que dans la
nuit, le chien d’en face n’est pas été mis au courant.
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