mardi 19 mars 2013 - 886e jour

Olivia, qui en plus de se remettre du décalage horaire, doit s’adapter à la chaleur, dort encore toute la matinée. Quant à moi, sur la terrasse, je profite de la perspective infinie en tenant mon journal à jour. Ce rythme indolent n’est pas vraiment dans mes habitudes, mais je me plie avec dévouement aux bons vouloirs de ma jolie parisienne. Et puis moi aussi, je suis en vacances. Vers midi enfin, nous retournons sur cette superbe crique secrète, « impossible beach ». Je me dégourdis en m’offrant une longue séance de natation, avant de rejoindre ma copine étendue sur la paillasse de bambou. Plus tard, nous enfourchons à nouveau la moto pour nous rendre du côté de Jimbaran, située au niveau de l’isthme qui réunit la presqu’île au reste de Bali. L’endroit, dédié à une clientèle familiale et aisée, est agréable, avec tous ses bungalows disséminés dans la nature. La plage, une vaste crique protégée de la houle, est également magnifique, mais si nous sommes venus jusqu’ici, c’est pour goûter les fameux fruits de mer grillés sur l’écorce de coco. Dans les viviers, mademoiselle désigne une poignée de crevettes et un crabe tandis que j’opte pour un poisson dodu. Après un tel festin et la baignade de rigueur, nous ne bougeons plus jusqu’à la fin du jour, attablés sur le sable ; et c’est en sirotant une bière que nous contemplons le coucher du soleil.


1 commentaire:

brice a dit…

trop dure la vie de reve

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