L’argent
en poche, je peux reprendre la route : celle qui m’attend est corsée
puisque je compte rouler une bonne partie de la journée d’abord et toute la nuit
ensuite pour atteindre l’extrême Sud de Sumatra. Et ça commence dès 8h :
le bus n’est pas tout jeune, mais on me réserve la meilleure place, aux
premières loges, à côté du chauffeur, où je peux m’étaler dans tous les sens. Ce
n’est pourtant pas du luxe car le trajet, pause déjeuné comprise, dure quand
même 8h. C’est donc en fin d’après-midi que le véhicule stoppe à l’entrée de
Palembang. A l’arrière d’une moto, si j’en juge par la hauteur des façades, par
la largeur de cette avenue et la longueur des embouteillages, elle semble être une
grosse agglomération, 2 ou 3 millions d’habitants à la louche. Mais des villes,
j’en ai assez vu et je file directement à la gare ferroviaire ; le train,
ça va me changer un peu. J’y aiguise ma patience pendant environ 4h, en
attendant d’abord qu’on ouvre les guichets, l’accès aux quais ensuite, puis au
train, pour enfin partir vers 21h. A bord, je suis surpris de trouver des
wagons récents, bien tenus et confortables. En plus, je n’ai pas de voisin, je
devrais pouvoir me reposer convenablement.
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