Dès 7h30, après avoir religieusement salué le mont Agung,
nous grimpons sur les motos de deux membres du personnel qui nous raccompagnent
gentiment jusqu’au village, d’où nous embarquons dans un vieux minibus
branlant, au milieu de paysannes joviales. A Klungkung, une ville-carrefour
populaire, nous attendons sur le trottoir qu’un autre bemo se remplisse. Je ne
suis pas particulièrement ravi de retrouver la circulation de la capitale, que
je ne connais que trop bien. Comme le véhicule s’est vidé en chemin, je rajoute
un petit billet afin que le chauffeur nous dépose à deux pas de mon hôtel
favori. Comme la route s’est déroulé sans accroc, il n’est encore que 11h. Je file
louer une moto, puis nous partons pour une séance de shopping à ma façon, en
quatrième vitesse. Une nouvelle paire de baskets et une carte-mémoire plus
tard, nous déjeunons dans une petite gargote, logée au calme au fond d’une
impasse. Et dans la foulée, nous poursuivons la course jusqu’aux bureaux de
l’immigration. L’affaire est vite pliée mais on ne m’autorise qu’à payer le
visa, il me faudra encore revenir demain à la première heure pour enfin
récupérer mon passeport, avant de reprendre la route. Pendant le moment qui
nous reste à tuer sur le balcon de la chambre, nous ressassons nos
merveilleuses vacances. Olivia rentre chez elle des images plein les yeux et
des souvenirs plein la tête, et quant à moi, alors que j’étais un peu sceptique
au départ, je dois bien avouer que j’ai été très agréablement surpris par Bali.
Soit, il y a des endroits où la densité de touristes, et donc la pression
commerciale, sont déraisonnables. Mais pour qui s’en éloigne, elle recèle bien
des trésors, tant au niveau de ses paysages superbes et variés, que sur le plan
de sa culture unique soigneusement préservée. A l’aéroport, je joue au chaperon
jusqu’au bout, et devant les comptoirs d’embarquement, c’est l’heure des
adieux. Ma copine et moi nous quittons sans aucun regret, enchantés par ces
trois semaines passées ensemble, un formidable condensé d’émotions en tout
genre. Seul sur ma moto, je rallonge le trajet du retour : délester du
poids de la responsabilité, je prends plaisir à slalomer dans le trafic. Et à
l’hôtel, je retrouve ma compagne habituelle, la solitude.
3 commentaires:
Bouh... C'est fini les vacances à Bali... :'(
Merci Jay pour ces magnifiques vacances, je n'aurai pas pu rêver mieux !
Selamat Jalan mon ami,
À très vite !
bonjour tonton jérôme, c'est Naturelle, j'espère que tu vas bien, je pense toujours à toi, j'ai bien grandi je sais compter jusqu'à 10 maintenant.....je vais bientôt parti en inde aussi le 25 nov.....des gros bisous
Salut Natty,
J'aimerais bien que t'entendre me dire "quatre" ! Tu sais compter, et en plus tu sais écrire ? Bravo, t'es en avance ! Novembre, c'est pas tout de suite, t'as le temps de grandir...
A un de ces jours ma jolie, et fais des bisous a tes parents.
Enregistrer un commentaire