jeudi 4 avril 2013 - 902e jour



Dès 7h30, après avoir religieusement salué le mont Agung, nous grimpons sur les motos de deux membres du personnel qui nous raccompagnent gentiment jusqu’au village, d’où nous embarquons dans un vieux minibus branlant, au milieu de paysannes joviales. A Klungkung, une ville-carrefour populaire, nous attendons sur le trottoir qu’un autre bemo se remplisse. Je ne suis pas particulièrement ravi de retrouver la circulation de la capitale, que je ne connais que trop bien. Comme le véhicule s’est vidé en chemin, je rajoute un petit billet afin que le chauffeur nous dépose à deux pas de mon hôtel favori. Comme la route s’est déroulé sans accroc, il n’est encore que 11h. Je file louer une moto, puis nous partons pour une séance de shopping à ma façon, en quatrième vitesse. Une nouvelle paire de baskets et une carte-mémoire plus tard, nous déjeunons dans une petite gargote, logée au calme au fond d’une impasse. Et dans la foulée, nous poursuivons la course jusqu’aux bureaux de l’immigration. L’affaire est vite pliée mais on ne m’autorise qu’à payer le visa, il me faudra encore revenir demain à la première heure pour enfin récupérer mon passeport, avant de reprendre la route. Pendant le moment qui nous reste à tuer sur le balcon de la chambre, nous ressassons nos merveilleuses vacances. Olivia rentre chez elle des images plein les yeux et des souvenirs plein la tête, et quant à moi, alors que j’étais un peu sceptique au départ, je dois bien avouer que j’ai été très agréablement surpris par Bali. Soit, il y a des endroits où la densité de touristes, et donc la pression commerciale, sont déraisonnables. Mais pour qui s’en éloigne, elle recèle bien des trésors, tant au niveau de ses paysages superbes et variés, que sur le plan de sa culture unique soigneusement préservée. A l’aéroport, je joue au chaperon jusqu’au bout, et devant les comptoirs d’embarquement, c’est l’heure des adieux. Ma copine et moi nous quittons sans aucun regret, enchantés par ces trois semaines passées ensemble, un formidable condensé d’émotions en tout genre. Seul sur ma moto, je rallonge le trajet du retour : délester du poids de la responsabilité, je prends plaisir à slalomer dans le trafic. Et à l’hôtel, je retrouve ma compagne habituelle, la solitude.

3 commentaires:

Olivia a dit…

Bouh... C'est fini les vacances à Bali... :'(
Merci Jay pour ces magnifiques vacances, je n'aurai pas pu rêver mieux !
Selamat Jalan mon ami,
À très vite !

Anonyme a dit…

bonjour tonton jérôme, c'est Naturelle, j'espère que tu vas bien, je pense toujours à toi, j'ai bien grandi je sais compter jusqu'à 10 maintenant.....je vais bientôt parti en inde aussi le 25 nov.....des gros bisous

Jérome a dit…

Salut Natty,
J'aimerais bien que t'entendre me dire "quatre" ! Tu sais compter, et en plus tu sais écrire ? Bravo, t'es en avance ! Novembre, c'est pas tout de suite, t'as le temps de grandir...
A un de ces jours ma jolie, et fais des bisous a tes parents.

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