jeudi 1er novembre 2012 - 748e jour


Je pensais avoir dormi près de la station de bus ; erreur, je marche le long de la nationale pendant près d’une heure : résultat, le prochain départ n’est qu’à 9h30. Après un court un moment vers le Nord et les montagnes, le grand car bifurque vers l’Est. Le macadam est correct, comme le véhicule, mais il se traine dans les côtes et stoppe à chaque bourgade ; il est déjà midi quand nous atteignons Barathpur, 150 km plus loin. Pour les 50 restants, je me tasse dans un de ces vieux minibus, puis dans un autre après deux gros samossas avalés à un carrefour. Le second bat la campagne jusqu’à Sauhara, plus un complexe touristique qu’un village, même si ça reste encore raisonnable. Je suis un rabatteur amusant jusqu’au fond, où subsistent ces jolies petites habitations en terre. Dans une modeste pension familiale, c’est d’ailleurs dans une minuscule maisonnette traditionnelle que je m’installe, pour une bouchée de pain. Mon petit gars m’amène ensuite chez l’habitant, un fermier, où j’acquiers une bonne boulette. C’est l’occasion de découvrir l’intérieur, étriqué, spartiate, mais correctement équipé. Il y a même une vieille télé. Pendant ce temps-là, madame prépare le souper par terre, sur le feu. De retour à la pension, inspiré, j’écris un moment au bord de la rivière, qui marque les limites du parc. Mais la nuit et la fraicheur tombent dès 5h dans le coin, je me réfugie donc dans la salle à manger, où je partage agréablement le diner typiquement népalais avec le patron et sa famille aux petits soins : au menu, du riz, le dhal, une purée de lentilles très courante en Inde, des pommes de terre, et l’assaisonnement, des morceaux de gingembre dans une sauce très pimentée.



 

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