mardi 13 novembre 2012 - 760e jour


Aujourd’hui, c’est le début de Depawali (ou Divali), la Fête des Lumières, probablement la plus illustre de l’hindouisme. Déjà, hier soir, je fumai sur le balcon en regardant Dunche s’illuminer de guirlandes, avant qu’une coupure de courant ne la plonge dans l’obscurité. Lors du long et fastidieux retour sur Kathmandu, dans chaque village, des femmes de 7 à 77ans en costume rouge font barrage en dansant et en chantant afin d’obtenir quelque présent ; un bien joli péage. Quant à la capitale, que nous atteignons en milieu d’après-midi, elle est en effervescence. Dans cette avenue noire de monde, on vend des colliers de fleurs par milliers pour les offrandes et la décoration. Dans la cohue, je négocie un taxi et retrouve ce bon Max comme je l’avais quitté, affalé sur son lit, en train de regarder des vidéos sur le web. Je me demande même s’il a bougé ; en tout cas pas pour réserver mon « mountain flight » comme il me l’avait assuré. Alors que chacun attend de rejoindre son foyer pour festoyer en famille, à l’heure de la débauche, nous filons à l’agence de voyage où mon ami a travaillé dans le passé. Mieux vaut tard que jamais, grâce à lui, j’obtiens un bon prix, 145 euros tout de même, pour survoler les montagnes jusqu’à l’Everest. Sachant que je tenais beaucoup à le voir, mes chers parents ont tenu à me l’offrir ; Noël en avance ou Depawali, peu m’importe, c’est un cadeau inoubliable. Avec Max, nous nous baladons dans le vieux centre pour profiter de l’ambiance bon enfant. Outre les lumières, les gens ont dessiné devant leur porte, sur le sol, des motifs géométriques avec des poudres colorées ; ces dessins devant leur apporter la prospérité. Dans les rues, de petits orchestres se forment ; quelques passants entrent dans la ronde pour danser un instant. Quant aux enfants, souvent déguisés, ils vont quémander une pièce ou une sucrerie dans les commerces en chantant des chansons. Puis nous dinons dans un petit restaurant avec un bélarusse, qui avait visité mon hôte, comme moi aujourd’hui, voilà deux ans. La soirée s’achève pourtant de bon heure, et nous rentrons à la maison, elle aussi agrémentée, comme il se doit, de centaines de lampes multicolores.


1 commentaire:

Cara a dit…

Ici aussi les gens allument des guirlandes de toutes les couleurs pour Divali (on écrit ça comme ça ici).
Drôle de contraste entre la montagne si tranquille et la capitale agitée en pleine fête !

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