jeudi 6 décembre 2012 - 783e jour

Ce jour, mon dernier dans la capitale nonchalante, j’entreprends de visiter les quelques sites dignes d’intérêt de Vientiane. Je passe d’abord devant le palais présidentiel, vaste complexe dont la peinture blanche semble encore fraîche. Non loin de là, je m’arrête dans un centre commercial moderne pour faire quelques courses, puis je remonte une large avenue dominée par une espèce d’arc de triomphe, un bloc massif de béton. L’édifice est plutôt laid, mais on peut monter au sommet pour profiter de la vue panoramique sur l’agglomération. Sur ma lancée, j’arrive à l’étincelant Pha That Luang, l’emblème de la nation. Ce haut stupa d’or à la silhouette élancée symbolise différents éléments de la doctrine bouddhiste, jusqu’à sa flèche, évoquant le passage de l’ignorance vers l’illumination. Je pénètre dans l’un des temples à proximité, imposant et tout neuf lui aussi. Je crois qu’il n’est pas vraiment ouvert aux visiteurs, mais les bonzes, qui étudient dans les livres ou sur les ordinateurs dans une vaste bibliothèque, s’amusent de ma présence et me laissent gentiment examiner les fresques. De retour dans le centre, tellement paisible, je consacre l’après-midi à deux ensembles religieux. J’ai déjà vu beaucoup de temples, mais ceux-ci, restaurés selon les méthodes traditionnelles, sans fioriture, sont superbes. Le premier, le Haw Pha Kaew, reconverti en musée, présente des reliques de grande valeur. Le second, le Wat Si Saket, est encerclé par de longues arcades, dont les niches renferment des milliers de statuettes d’argent. Je termine la journée attablé à une terrasse, en dégustant le meilleur goûter, une grosse noix de coco. Puis, dans notre dortoir, je retrouve Thomas, le gentil finlandais : je l’invite à m’accompagner pour le diner. Nous déambulons un moment sur les berges du fleuve avant de nous installer dans le restaurant où je suis venu hier. Mon camarade est ravi de découvrir cet endroit typiquement laotien, lui qui, comme bien d’autres, se contente des établissements dédiés au étrangers. Logiquement, du haut de ses 25 ans, il est vivement impressionné par mon parcours, mais il a déjà voyagé plus que moi à son âge. Je l’encourage à continuer, en n’oubliant pas de développer sa curiosité. Enfin, dans notre chambre, nous faisons la connaissance d’un de ses compatriotes. Sur le balcon, je prends mes premières leçons de finlandais en célébrant joyeusement leur fête nationale.

NB : les photos ci-dessous ne sont pas les miennes.

 
 
 

2 commentaires:

brice a dit…

fete nationale finlandaise au vietnam? c est louche.

Jérome a dit…

c'est louche et ça se fume...

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